73 Commentaire par Gérard Beuchot EN61
février 2, 2007 @ 6:59 pm
Je fus averti un peu plus tôt que toi …Le patron de mon père, ingénieur
TPE proche de la retraite, et abonné du Figaro, m’a communiqué, dès
qu’ils sont parus, les coupures
de ce journal ayant trait à l’INSA. On pouvait faire des études
d’ingénieur sans bachoter deux ans en classe préparatoire pour préparer
des concours! Ma décision fut très vite prise au vu des innovations proposées.
Je n’ai quitté l’INSA qu’en octobre 1961 après 4 ans d’études et 40
d’enseignement.
82 Commentaire par Alain Jutard EN61
février 21, 2007 @ 7:51 am
Comme pour beaucoup d’entre nous, j’ai eu connaissance de l’ouverture
de l’INSA tout à fait par hasard…
Une revue syndicale reçue au printemps 57 par ma soeur aînée, institutrice,
signalait dans un court entrefilet la création d’une école d’ingénieurs
à Lyon d’un style particulier et au mode de recrutement, tout à fait
novateur pour l’époque. L’article donnait l’adresse où il fallait écrire
pour se renseigner.
A l’époque, j’étais élève du lycée de Sfax, dans le Sud-tunisien.
C’était l’époque aussi où, la Tunisie ayant accédé à l’indépendance,
les européens habitants du pays la quitter, leur avenir professionnel dans le
pays-même étant plus que compromis. En fait, mal conseillé par une
administration du lycée en pleine débacle, je ne savais pas trop quoi faire
si ce n’est rentrer en France. J’ai donc écrit en expliquant ma
situation.
En fait, j’ai passé le même bac que Christian Ripoll ! En effet, la
Tunisie ayant été un protectorat dépendait de l’Académie d’Alger. Après
l’écrit passé à Sfax, l’oral passé à Tunis, j’ai été reçu le 26
juin.
Après les péripéties de notre rapatriement en France et mon installation
provisoire à Paris, j’ai passé l’entretien d’admission à l’INSA
seulement le 23 septembre au Centre d’Orientation Professionnelle de
Bois-Colombe.
Enfin, j’ai reçu le courrier m’annonçant mon admission le 11 octobre.
Le 11 novembre matin, je me suis retrouvé sur le quai de la gare de Lyon
à Paris en partance pour Lyon. Instinct ? intuition ? je ne sais pas ? Mais
sur le quai-même j’ai vu Richard Berland, Serge Séjourné, Guy Poitou,
Roger Motta… À nos airs respectifs, nous avons compris que nous allions au
même endroit !
Le trajet, qui durait plus de quatre heures en ce temps-là, nous a alors
permis de faqire plus ample connaissance. D’où notre arrivée commune à la
Doua et notre affectation dans la même famille au troisième étage !
303 Commentaire par Meriaux Jean-Pierre
avril 29, 2007 @ 12:51 pm
Quelques Extraits de ses Années INSA transmis par Jean-Pierre Mériaux GP61